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Gestion stratégique des entreprises

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La gestion stratégique d’une entreprise pose traditionnellement trois grandes questions : que fera l’entreprise dans l’avenir ? Quelle forme aura-t-elle ? Et quel chemin devra-t-elle prendre pour arriver à cette situation ?

Dans un contexte où les problèmes écologiques et sociétaux locaux et mondiaux ne cessent de s’aggraver et contribuent à rendre incertain l’avenir de secteurs économiques entiers, la gestion stratégique des entreprises se retrouve au premier plan.

Seulement voilà, s’il y a quelques années encore, la gestion stratégique n’était principalement qu’affaire de concurrence, de technologie, d’offre et de demande, les effets des activités économiques humaines sur la planète et ses populations créent des désordres écologiques et sociétaux profonds que les entreprises devront prendre en compte pour envisager leur avenir.

Face à cette situation, certaines entreprises s’efforceront de « tirer leur épingle du jeu » en cherchant à développer des activités alignées avec ce que pourrait être une société humaine soutenable. Différentes logiques peuvent être à l’origine de ce choix : une logique altruiste qui consiste à orienter son développement pour faire partie des bâtisseurs d’une société humaine soutenable, ou une logique individualiste, qui consiste à développer des activités plus soutenables pour tout simplement réussir à survivre dans le monde qui vient.

Mais que l’on ne s’y trompe pas, quelle que soit la logique, les paramétrages de cadres communs des activités économiques, qui actuellement conduisent la très grande majorité des activités économiques humaines à avoir toujours plus d’effets nocifs sur la planète et ses populations, sont toujours inchangés.

Ces paramétrages forgent notre monde au sein duquel les formes d’activités économiques les plus nocives et les plus rentables continueront tant que possible à dégrader l’espace de vie commun sur la Terre. Bien entendu, des entreprises prédatrices savent qu’elles n’auront un jour plus de ressources à extraire pour engranger des profits, et elles se préparent à de nouvelles activités rémunératrices. Peut-être que certaines activités seront plus soutenables, mais en attendant, le mal sur la planète et ses populations sera fait.

La spécificité qui se pose donc pour la première fois dans la gestion stratégique des entreprises de toutes tailles est qu’elles exercent toutes leurs activités dans un monde dont les dégradations actuelles et à venir impacteront leurs activités et au sein duquel des ressources de plus en plus rares seront disputées âprement entre les acteurs économiques. Actuellement, ce sont les forces économiques les plus puissantes et les plus dégradantes qui s’accaparent les ressources.

Dans ce contexte, une question philosophique se pose : est-ce que l’entreprise accepte de voir la planète et ses populations continuer à être dégradées, de voir s’amenuiser les ressources qu’il faudrait préserver et gérer, et en conséquence, de voir se réduire les chances et les possibilités de bâtir une société soutenable au sein de laquelle l’entreprise aura sa place ?

Selon la réponse à cette question, deux axes stratégiques s’offrent alors aux entreprises qui veulent agir pour faire advenir une société humaine soutenable :

Accepter, et laisser de puissantes forces économiques continuer à dégrader notre habitat commun, tout en s’efforçant de faire sa part au niveau de ses activités pour construire une société soutenable dans « un espace propice à son développement qui se rétrécit dramatiquement ».

Ne pas accepter, et agir en coopération pour que les paramétrages de cadres communs des activités économiques soient modifiés de façon à ce qu’ils brident les activités économiques nocives et à ce qu’ils génèrent mécaniquement des activités constitutives d’une société humaine soutenable, tout en faisant sa part au niveau de ses activités pour construire une société soutenable dans « un espace propice à son développement qui s’étend ».

Ainsi, l’enjeu stratégique majeur pour les entreprises qui veulent participer à l’essor d’une société soutenable n’est donc pas de « tirer leur épingle du jeu », ou de « montrer l’exemple », mais de participer collectivement à la création des conditions du développement durable, qui actuellement n’existent tout simplement pas.

C’est pour aider les entreprises à relever cet enjeu que Panocrir propose Syst.ini, dont la fonction est de développer les coopérations stratégiques qui permettent de créer deux des conditions du développement durable, que sont le développement de la démocratie économique et le développement du pilotage écologique et sociétal des activités économiques, et ce, par des changements dans les paramétrages des cadres communs des activités économiques.

Dans Syst.ini, les entreprises découvrent progressivement, grâce à un parcours de formation-action immersive, comment elles ont la possibilité de modifier les paramétrages des cadres communs des activités économiques grâce à la résolution coopérative de problèmes communs aux entreprises et aux particuliers, basée sur la maîtrise et l’exploitation de la gestion normative et juridique des entreprises.

En utilisant Syst.ini, les entreprises sont intégrées dans ce qui s’avère être un processus d’innovation systémique collaborative, à gérer pour contribuer à développer une société humaine soutenable, dans lequel elles pourront s’impliquer aux côtés des citoyens, qui eux agissent dans le cadre de la Responsabilité Sociétale des Citoyens.

En utilisant Syst.ini, les entreprises agissent autant dans une pure démarche stratégique qu’au travers de la Responsabilité Sociétale des Entreprises qui vient renforcer la cohérence et la robustesse de leur stratégie.